Il semblerait que les hommes aient plus à gagner en étant mariés que les femmes.
Du moins, tant que leur santé est concernée.
Si vous êtes une jeune femme célibataire qui questionnez votre état civil, vous pouvez vous consoler en sachant que les femmes ne souffrent pas des mêmes effets négatifs sur leur santé que les hommes célibataires.
Depuis plusieurs années maintenant, les recherches démontrent que les gens mariés sont plus en santé que les gens célibataires, le mariage étant vu comme bénéfique pour une multitude de raisons physiques et psychologiques. Par exemple, on croit que les femmes gardent leur homme plus en forme et les encourage à de bonnes habitudes telles que les visites chez le docteur. En revanche, ce serait au niveau émotionnel que les femmes bénéficieraient le plus du mariage.
Mais aujourd’hui, grâce à la recherche historique du Collège universitaire de Londres, le London School of Economics – il semble que les seuls à véritablement bénéficier du mariage côté santé seraient les hommes (vous voudrez donc envoyer un p’tit mémo à cet ami éternel vieux garçon).
Les recherches concluent que les femmes d’âge moyen qui n’ont jamais été mariées ont autant de chances de développer un syndrome métabolique (une combinaison de diabète, d’hypertension artérielle et d’obésité) que les femmes mariées.
Quoique les femmes célibataires ont démontré un biomarqueur qui indique un risque un peu plus élevé d’avoir des troubles respiratoires, il demeure néanmoins bien au-dessous des risques de maladies détectées chez les hommes célibataires. Les meilleurs résultats se sont avérés vrais pour le biomarqueur concernant les problèmes de cœur. Le risque était 14 pour cent plus élevé chez l’homme, mais pratiquement indétectable chez la femme.
Chez les femmes divorcées, les résultats étaient similaires. En fait, les femmes qui se sont divorcées dans la mi et fin vingtaine avaient 31 pour cent moins de chance d’être prises du syndrome métabolique, par rapport à celles toujours mariées.
Les recherches ont montré que d’être divorcé n’avait pas d’effets néfastes sur la santé future d’aucun des deux sexes, tant qu’ils se retrouvaient dans une nouvelle relation à long terme. C’est-à-dire que les gens qui vivent une séparation, un divorce ou un remariage ont des niveaux de santé semblables à ceux d’âge moyen qui sont mariés. Les mêmes résultats ont été conclus chez les conjoints de fait.
Bien qu’il y ait un petit impact sur la santé des hommes qui n’ont jamais été mariés, une relation durable serait suffisante pour garder les gens en santé. L’échange de vœux devient donc qu’une simple formalité en matière de santé.
Il est bien de noter que les femmes s’étant marié à la fin vingtaine, début trentaine, et qui le sont toujours sont celles dont la santé est la meilleure en milieu de vie.
Les chercheurs ont étudié les données de plus de 10 000 personnes qui sont nées en Angleterre, en Écosse, aux Pays de Galles en 1958 dans la même semaine, analysant des caractéristiques de début de la vie et de début de l’âge adulte.