Morgan Roy forme des stylistes de tous les niveaux de compétences à travers le Canada pour Aveda. Elle a toujours su qu’elle en ferait une carrière, dès qu’elle fit ses débuts à temps partiel dans un salon durant son secondaire. Quelle est sa définition du succès? Lisez-le dans le JP du jour…
Résumez en quelques mots votre travail: Je forme des stylistes de tous les niveaux de compétences à travers le Canada, les États-Unis et à l’étranger. Je présente les dernières tendances et techniques dans les concours de coiffure, je travaille sur des photos shoots, dans les coulisses de la semaine de la mode à New York, et je m’occupe de ma clientèle.
Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler pour cette compagnie? Aveda était en accord avec mes croyances et mon mode de vie; je désirais travailler pour une compagnie de produits de beauté qui valorise ses clients, qui se préoccupe de l’environnement et qui redonne à la communauté.
D’où est venue l’inspiration de ce choix de carrière? J’ai pris un cours de coiffure quand j’étais encore au secondaire tout en travaillant à temps partiel dans un salon. Je savais déjà que styliste serait ma carrière avant même qu’elle le devienne. Au niveau secondaire nous avions beaucoup de pression à poursuivre des études universitaire, car selon eux, tout autre diplôme ne nous permettrait pas d’avoir une aussi belle carrière. Je sais aujourd’hui que ce n’est pas vrai. J’ai rapidement eu un sentiment d’appartenance pour le domaine de la beauté et j’ai décidé d’être la meilleure dans mon métier.
Quelle est la meilleure partie de votre travail sur une base quotidienne? Établir des liens sincères avec mes clients, faire du réseautage avec des gens créatifs, faire du mentorat auprès de stylistes et de leur faire découvrir leurs compétences. Je suis reconnaissante de ne jamais avoir de journées qui se ressemblent et de pouvoir interagir avec autant de gens différents de tous les horizons.
Quelle est la partie la plus laborieuse? Je dirais que le côté le plus difficile est aussi le plus gratifiant : apprendre à être emphatique dans un conflit afin de trouver une solution. Être patiente et écouter mes clients ou mes étudiants afin de bien les comprendre.
Où vous voyez-vous dans 5 ans? L’apprentissage ne cesse jamais. Il y a toujours place à amélioration au niveau personnel et professionnel. J’aimerais voyager davantage (quoi que je voyage déjà beaucoup) pour visiter les endroits où je ne suis jamais allée. Cinq ans c’est long, et dans une industrie qui bouge aussi vite que celle de la beauté, les possibilités sont infinies.
À quoi ressemble le succès pour vous? Le succès est d’aimer son travail de telle sorte que vous n’avez jamais l’impression de travailler; pouvoir vivre confortablement et être fier de ce que vous faites.
Quel est le souvenir le plus mémorable de votre carrière? D’avoir été sélectionnée pour faire partie de l’équipe créative d’Aveda Canada, afin de travailler à l’arrière scène de la semaine de la mode de New York. Depuis, j’ai eu la chance de créer des looks pour des designers comme Jason Wu, Rodarte, Christian Siriano et Betsey Johnson.
Avez-vous un conseil à donner aux autres jeunes professionnels? Je suis déménagée de Winnipeg à Toronto il y a 10 ans, avec seulement deux valises et une tonne d’ambitions. Être jeune, c’est travailler dur et être pauvre. Vous en serez récompensés un jour.
Supportez-vous un ou des organismes de bienfaisance? Si oui, lequel ou lesquels et pourquoi est-ce important pour vous? Eau Vive et Parce ce que je suis une fille sont les deux fondations qui me tiennent à cœur. Durant le mois de la terre (Earth Month), le réseau de salons et de spas d’Aveda Canada travaille conjointement à amasser des fonds pour Eau Vive, afin de fournir de l’eau potable, des services sanitaires et d’enseigner l’hygiène aux gens des pays en développement. En travaillant dans une industrie en majorité féminine, il est important pour moi d’aider les femmes à atteindre leur plein potentiel pour qu’elles puissent en aider d’autres à leur tour.
Blackberry, iPhone, ou Android?
iPhone.