JP du jour: Jonathan Moyal

Aujourd’hui, notre JP du jour est le directeur du développement du Centre Segal des arts de la scène, Jonathan Moyal. Il est un avide consommateur de musique, d’art et de la vie. À la maison, il occupe fièrement le second rang derrière sa femme avocate et il est le fier papa du prochain John Lennon (on croise les doigts!)

Résumez en quelques mots votre travail.

J’occupe le poste de mes rêves. Je collecte des fonds au nom d’un groupe d’individus créatifs, passionnés et dynamiques qui composent le Centre Segal des arts de la scène. Je remercie d’ailleurs le généreux soutien des particuliers, des fondations et du monde des affaires, qui nous permet de présenter un théâtre de classe mondiale, de musique et de danse aux Montrealais de tous les milieux.

Pourquoi avez-vous commencé à travailler pour cette compagnie? Quelle fut l’inspiration de ce choix de carrière?

Pour la première fois de ma vie, mon horaire de 9 à 5, réunit toutes mes passions pour lesquelles je suis rémunéré! Quoi demander de mieux? Mon histoire d’amour a commencé à un concert-bénéfice. J’ai d’abord siégé au comité de planification budgétaire du centre avant qu’on me demande de présider la première itération des jeunes leaders du Centre Segal. Dès la fin de la première saison vint le temps de faire le saut professionnel, et je n’ai pas hésité une seconde.

Quelle est la meilleure partie de votre travail sur une base quotidienne? Quelle est la plus laborieuse? 

La plus belle partie de mon travail est d’être continuellement entouré de gens dont la passion et la créativité sont contagieuses. Nous travaillons parmi des danseurs, des chanteurs et certains gens les plus talentueux que je n’ai jamais rencontrés, ce qui en vaut encore plus le coût et qui rend la tâche beaucoup plus agréable. Le plus difficile serait de demander à certaines personnes qui sont déjà très généreuses de contribuer dans les arts. Et pourtant, année après année, ils nous impressionnent et nous font humbles par leur générosité et leur engagement, ce qui encore une fois rend la tâche plus facile à refaire. 

Où vous voyez-vous dans 5 ans?

 Dans cinq ans, j’espère être encore mis au défi par mon travail et mes collègues, et que nous continuerons à faire croître cette magnifique organisation qui mérite une place de choix dans le paysage culturel Montrealais. Mais peu importe où je serai dans cinq ans, je doute fort que le désir d’être immergé par l’art, la passion et la créativité m’ait quitté.  

À quoi ressemble le succès pour vous?

 Le succès pour moi est l’équilibre. C’est le sentiment qu’aucun aspect de ma vie n’empiète sur un autre qui me tient à cœur. Ce qui veut dire que je suis aussi motivé par ce que je fais le jour, que par mes moments spéciaux partagés avec ma famille et mes amis lorsque je rentre à la maison. Tout en oubliant jamais de laisser place à une bonne dose de découvertes.

Quel est le souvenir le plus mémorable de votre carrière? Tous les soirs où je rentre à la maison, que je prends plaisir à réfléchir à ce que je viens d’accomplir, et que je délecte à quel point ce boulot me convient. La journée où je cesserai de me sentir ainsi sera le jour où je passerai à autre chose.

Avez-vous un conseil à donner aux autres jeunes professionnels? Sachez où vous aimeriez passer vos journées et prenez tous les moyens possibles pour y arriver.

Appuyez-vous un ou des organismes de bienfaisance? Si oui, lequel ou lesquels et pourquoi est-ce important pour vous?

J’appuie plusieurs organismes de bienfaisance en offrant mon temps et mes ressources, mais le Centre Segal est celui qui me tient le plus à cœur. 

Qu’est-ce qui est notable pour vous?

D’éprouver de la passion et développer de la créativité dans des domaines où d’autres ont échoué.

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Adaptation française par Stéphanie Bertrand