Voici une situation trop-souvent-commune: Vous parlez avec une confiance aveugle à votre supérieur, alors que, sur le point de finir ce que vous pensez être un vrai petit bijou de déclaration, vous éprouvez soudainement et instantanément des remords alors que le dernier mot roule encore sur votre langue. Peut-être vous êtes-vous enfargé dans votre message; peut-être que ce dernier verre vous a fait sentir à l’aise pour, en fait, créer une zone d’inconfort. Ou peut-être avez-vous simplement retrouvé vos sens et réalisé que vos propos n’étaient pas si géniaux finalement. Pour rester à l’abri, voici quelques exemples de choses que vous devriez tout simplement éliminer de votre vocabulaire…
«Ce n’est pas mon travail». Le lieu de travail du jeune professionnel ainsi que les descriptions d’emplois en général, évoluent. C’est-à-dire que les employés au sein de la main-d’œuvre moderne doivent être adaptables, polyvalents, dynamiques et multitâches. Répondre à votre patron que ce qu’il vous demande ne fait pas partie de vos tâches, dit deux choses dès le départ: que vous êtes paresseux et que vous êtes incapable. Disons qu’incapable soit écarté de l’équation, commencez au moins la discussion sur le droit chemin en disant: «Je vais voir ce que je peux faire.” Mieux encore, dites «absolument» et faites tout pour y arriver.
« J’ai eu une dure soirée». Peut-être, mais de le dire à votre patron vous mets immédiatement dans une situation vulnérable. Dites plutôt que vous en avez laissé échapper une; peu importe la raison du pourquoi (ce pourrait même ne pas être de votre faute), vous avez déjà donné une raison à votre superviseur de supposer la raison de l’erreur : une décision irresponsable. Quand cette promotion tant attendue vous pendra au bout du nez, qui pensez-vous aura le plus de chance? Votre très compétitif collègue, qui ne s’est jamais présenté tout éméché le matin pour travailler.
« Pas avec ce salaire ». Encore une fois, ceci ne fait que contourner les responsabilités lorsque vous devriez faire exactement le contraire. Tous vivent des jours où ils se sentent sous-évalués, sous-payés et en désaccord avec ce qu’ils sentent qu’ils méritent financièrement pour leurs efforts supplémentaires. Faites-nous confiance, votre initiative portera fruit – littéralement et au sens figuré. De plus, il y a toute une stratégie derrière une demande d’augmentation; mettre sur la table votre mécontentement en ce qui concerne votre salaire de cette manière ne vous fera que reculer loin derrière l’objectif poursuivi.
«Impossible». Celui-ci est un vrai tueur. Il révèle un manque total de volonté, une absence de pensées créatrices et de l’indifférence. Peut-être que c’est impossible pour vous – même pour vos collègues ou l’entreprise – mais il y a une meilleure réponse que « c’est infaisable ». Regardez au-delà des moyens traditionnels et offrez une certaine valeur à votre réponse. Même une blague sur la difficulté de la tâche est mieux que de déclarer immédiatement que c’est impossible.
«Ce n’est pas fait comme ça habituellement». Cette réponse entretient la médiocrité à coup sûr. Les meilleures entreprises d’aujourd’hui, bien ancrées dans des principes de base éprouvés, prennent des risques, s’adaptent aux changements, font face à des imprévus et trouvent des solutions innovatrices. À moins d’avoir un nouveau patron qui est en train d’apprendre les ficelles du train-train quotidien au sein de sa nouvelle société, il y a de fortes chances qu’il ou elle ait pris une décision calculée d’apporter du changement. Ne tenez pas tête au désir de changement de direction en utilisant la négativité.
Adaptation française par Stéphanie Bertrand
