Cesser la propagation de l’information bidon sur les médias sociaux

Ok. Tenez-vous-le pour dit : non, Brad Pitt n’a pas écrit cette lettre follement romanesque sur Angelina. Non, l’eau bouillie au micro-onde n’est pas nocive pour les plantes. Et non, un calmar de taille monstrueuse ne s’est pas échoué sur une plage de la Californie. À ce stade (je l’espère), la plupart d’entre vous savez déjà que ces informations sont fausses, mais ces histoires et ces photos continuent toutefois de sévir sur les médias sociaux, à se faire partager et à se répandent comme la peste. Avec notre présence quotidienne sur les médias sociaux qui va souvent de pair avec notre vie de jeune professionnel (JP), cette perpétuation de fiction a non seulement le potentiel de causer un embarras personnel, mais voir même de causer un dommage professionnel. Donc, afin d’éviter d’être couvert de ridicule et afin d’arrêter la propagation de ce « non-sens », voici quatre étapes notables à prendre en considération avant d’appuyer sur « partager »:

1. Utiliser son bon sens (duh): Tout d’abord, démêler ce qui est vrai de ce qui est faux nécessite une bonne dose de bon sens quand il s’agit d’info en ligne. La plupart du temps, ce sont des histoires qui nous concernent, nous émeut ou nous choque qui nous poussent à innocemment « retweet » ou « share » sans trop y penser. Nous sommes consternés ou excités, et ces réactions émotionnelles obscurcissent notre jugement; nous voulons être les premiers à l’annoncer au monde entier! Mais avant de partager avec impatience les nouvelles les plus chaudes de la journée, arrêtez-vous, interrogez votre jugement, et demandez-vous s’il se pourrait que la nouvelle soit un brin trop sensationnelle pour être vraie!

2. Google : Tout comme n’importe quoi, si vous n’êtes pas certain, faites une recherche Google. Si vous lisez de magnifiques histoires sur Twitter ou voyez des photos extraordinaires sur Facebook, mais ne pouvez confirmer leur véracité, vérifiez en dehors des médias sociaux. Essayez de trouver au moins trois différentes sources qui en font mention, ensuite faites un recoupement des informations et allez vérifier auprès d’une source fiable en laquelle vous avez confiance. Il ne suffit que de quelques clics supplémentaires pour peut-être vous sauver la face.

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3. Considérer la source: En parlant de sources, celle-ci est importante! De nos jours, il est facile de trouver des sites qui peuvent valider à peu près n’importe quelle connerie. Nous avons tous de ces copains de médias sociaux qui affichent ce qui semble être la nouvelle de dernière heure sur certaines découvertes médicales magiques ou sur une conspiration incroyable au sein du gouvernement. Mais en jetant un rapide coup d’œil à l’adresse URL, on apprend rapidement qu’on ne peut pas y faire confiance.  Pour certains sites qui sont plus difficiles à déchiffrer, voici quelques conseils qui pourront vous aider à déterminer la légitimité de ceux-ci: d’abord, s’il s’agit d’une nouvelle monumentale et fracassante provenant d’un site dont vous n’avez jamais, au grand jamais entendu parler, les chances sont que ce ne soit que des bêtises. Aussi, s’il y a un nombre affreux de fautes d’orthographe et de grammaire – ouais c’est probablement aussi de la M. De plus, si le titre est abscons et demande ouvertement de « like » afin de pouvoir visionner une vidéo, une image ou une histoire, sans contredit, c’est de la m***e! Et si l’histoire vient d’un de ces tabloïds britanniques qui peut facilement apparaître comme une véritable source de nouvelles, à savoir le Daily Mail ou The Sun, oui, là aussi vous faites attention! Et enfin, ne vous faites pas prendre à propager ces faits satiriques (c’est très embarrassant!). Ce sont des gags ! Le site The Oignon est faux!

4. Snopes.com est votre ami. Dieu merci, si nous demeurons dans le doute à propos d’une histoire, nous pouvons toujours nous référer à Snopes.com. Les brillants chercheurs de vérité de chez Snopes.com ne chôment jamais, sévissant toutes les revendications bidon. Avec une recherche par mot clé rapide, vous pouvez non seulement découvrir si la nouvelle est vraie ou fausse, mais savoir d’où elle provient et parfois même, la vraie histoire dont elle s’inspire. Faites de Snopes.com votre ami et vous serez un JP averti qui met un terme au cycle ennuyeux et toxique de cette foutaise en ligne! 

 

Version originale anglaise par Jessica L Scott Reid