Bien qu’un diplôme universitaire soit quelque chose qui a de la valeur et dont nous devrions tous être fiers, ce sont nos réalisations dans la vraie vie qui comptent le plus.
La vérité est que personne ne se soucie de vos notes, de votre bourse ou de l’établissement que vous avez fréquenté.
Oui, même si vous êtes allé à Harvard.
Voici les 9 raisons…
1. L’université n’est pas la vraie vie
Il est vrai que pour certains, l’université est une lutte financière et que l’équilibre avec son emploi à temps partiel est parfois difficile. Mais cela n’a rien à voir avec la dose d’expériences de vie qui suit la fin d’études. L’université est une bulle étanche contre la vraie vie – l’une où il est tout aussi acceptable de dormir jusqu’à 10h le mercredi matin que de sortir tous les soirs. Ce n’est pas parce que vous êtes un champion pour gérer ce style de vie à l’université que vous le serez tout autant une fois dans la vraie vie. Les professeurs se soucient peu de votre gueule de bois – les patrons oui définitivement.
2. Votre mentalité est encore jeune à l’université
Soyons honnêtes, tout ce que vous avez fait avant l’âge de 23 ans ne peut être pris au sérieux (peut-être même 25 ans). Vous avez fait des choses à cette époque que vous ne pourriez même pas imaginer refaire aujourd’hui, complété avec un mode de vie rempli de Kraft Dinner, parsemé de difficultés mineures, d’appels fréquents aux parents et une valise d’auto qui déborde de costumes pour toutes les occasions.
3. Votre vraie réputation est plus importante que celle d’universitaire
Si vous avez obtenu votre diplôme il y a quelques années, vous savez déjà que cette réputation de « fille de party » ou de « player » à l’université peut facilement être enrayée avec un peu de maturité et d’expériences de vie dans la réalité. Votre réputation à l’âge adulte n’est cependant pas aussi pardonnable et facile à rétablir. Dans le même ordre d’idées, nous avons vu des universitaires exemplaires prendre un mauvais coup dans les années suivant l’université.
4. Certaines personnes qui sont allées aux meilleures écoles ont connu les plus grands échecs
Ce n’est pas parce que vous êtes allés aux plus grandes écoles et que vous étiez parmi les meilleurs que cela garantit votre succès dans la vie. Vos droits de vous vanter disparaissent dans votre première année en poste d’entrée de données – si vous pouvez décrocher le poste. Nous connaissons plusieurs personnes qui ont fréquenté les meilleures universités canadiennes et qui ne sont pas exactement ce qu’on appelle des « gagnants » dans leur vie et leur carrière.
5. Certains ayant le mieux réussi n’ont pas de diplômes
D’autre part, certaines des personnes ayant les mieux réussies de la planète n’ont pas de diplômes universitaires. Parmi ceux qui n’ont jamais terminé leurs études universitaires, on retrouve Matt Mullenweg (qui a démarré DropBox), Mark Zuckerberg (qui a abandonné Harvard pour travailler sur Facebook à temps plein), Pete Cashmore (qui a commencé Mashable à l’âge de 19 ans) et Oprah qui a abandonné l’Université du Tennessee. Eh oui, ils semblent tous bien aller aujourd’hui…
6. Les compétences pratiques en milieu de travail ne sont pas toujours apprises à l’université
Quiconque âgé de 30 ans et plus et détenant un diplôme de premier cycle pourra vous dire que très peu de théories, de statistiques et d’études de cas apprises dans les limites d’un manuel sont effectivement applicables en milieu de travail. Plusieurs établissements traditionnels ne nous ont simplement pas enseigné les compétences dont on a besoin dans une culture entrepreneuriale et de start-up comme la nôtre.
7. Votre majeure n’a pas d’importance
Dans le même ordre d’idées concernant le manque d’expériences de travail pratique, pour la plupart d’entre nous, notre majeur n’a pas d’importance sauf pour faire quelque chose à raconter lors d’une première date. Combien de personnes connaissez-vous (à part les médecins et les dentistes) qui ont effectivement une carrière qui reflète leur majeur à l’université? Surtout si vous avez plus de 30 ans (en tenant comte les emplois et les changements de carrière), les chances sont très faibles.
8. Le milieu de travail est en constante évolution
Même si vous considérez avoir eu plusieurs expériences pratiques à l’université, le milieu de travail évolue si rapidement – des nouvelles professions aux outils et à la technologie – qu’un diplôme universitaire à lui seul ne permet pas aux employeurs d’évaluer vos capacités. Cette campagne primée ou cet important contrat obtenu à votre dernier emploi impressionne beaucoup plus que le fait que vous soyez allés à McGill ou au HEC.
9. Votre diplôme universitaire prend bien peu de place sur un CV
Même sur votre curriculum vitae, votre diplôme universitaire laisse la place à vos expériences pratiques, et ne se résume qu’à un petit point ou deux. La majeure partie de votre CV est plutôt concentrée sur vos expériences de travail et vos réalisations depuis la fin de vos études. Peu d’employeurs s’attardent à vos diplômes – ils se soucient plutôt de votre expérience de travail pratique et de comment vous pouvez ajouter de la valeur à leur entreprise. Point.
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