Les hommes les plus dépendants sont plus susceptibles d’être infidèles

Eh bien, ceci n’est pas exactement une bonne nouvelle pour les femmes à hauts statuts.

Une nouvelle étude dans l’édition de juin du American Sociological Review a découvert que les hommes qui sont mariés à des femmes qui assument le soutien familial sont plus susceptibles d’être infidèles – plus précisément ceux qui dépendent d’elles financièrement à 100%.

Les hommes dépendants financièrement de leur femme sont trois fois plus susceptibles de les tromper que les femmes qui dépendent de leur mari.

Alors que les hommes qui sont mariés à des femmes pourvoyeuses ont 15% de chance de commettre l’adultère, les femmes qui sont financièrement dépendantes de leur mari n’ont que 5% de chance.

Je dois dire que je ne suis pas très surprise. C’est une question d’égo (et peut-être aussi dû aux taquineries des copains quand ces hommes doivent demander de l’argent à leur femme pour sortir en ville).

Croyez-moi, personne ne veut être financièrement dépendant de personne.

Peu importe à quel point vous essayez de prétendre le contraire, une dynamique existe qui positionne ces gens-là à un niveau inférieur. Parlez-en à une personne qui un jour s’est retrouvée en économie tandis que son (ex)-copain se prélassait en première classe (enfin, j’ai apprécié le voyage, mais bon!).

Enfin bref, les auteurs s’entendent sur toute la dimension entourant l’égo.

EGO

L’auteure de l’étude Christin Munsch dit que le sexe extraconjugal « permet aux hommes vivant une menace à leur masculinité – c’est-à-dire de ne pas être le pourvoyeur de la famille comme selon les attentes de la société – de s’engager dans des activités culturellement associées à la masculinité ».

S’ils n’ont pas d’enfants, ceci pourrait aussi être relié à tout le temps le libre dont ils disposent (je ne fais que réfléchir tout haut ici).

Selon l’étude, plus le pourcentage du salaire que l’homme ramène à la maison par rapport à sa femme augmente, moins il est sujet à la tromper – mais seulement jusqu’à un certain point.

Quand un homme commence à rapporter plus de 70% du salaire matrimonial combiné, il devient plus enclin à avoir une liaison extraconjugale.

Ceci n’est pas une surprise non plus. Nous le voyons souvent dans les chics 5 à 7 du jeudi, dans les médias, chez les athlètes de haut niveau, les vedettes de cinéma ou les politiciens chez qui l’adultère fait partie intégrante d’eux.

Cependant, l’étude démontre tout le contraire chez la femme qui soutient la famille; plus le pourcentage du salaire combiné qu’elle rapporte à la maison est élevé et moins elle est portée à être infidèle. Munsch fait référence aux études antérieures qui suggèrent que les femmes dans une telle position sont “parfaitement conscientes” de leur écart par rapport aux normes culturelles établies depuis longtemps – et ne sont toujours pas entièrement à l’aise avec l’idée.

iStock_000012929433Large-woman-frame

Elles amenuisent plutôt leurs réalisations ou font davantage de tâches ménagères pour hausser la masculinité de leur homme. Contrairement à son homologue masculin, elles respectent le vœu de fidélité qu’elles ont prononcé.

L’étude a été basée sur des données provenant de plus de 2 750 personnes mariées de 18 à 32 ans faisant partie de l’Enquête longitudinale nationale de la Jeunesse de 2001 à 2011.

C’est donc dire que l’âge des sujets avait aussi beaucoup à voir avec les habitudes conjugales. Car en réalité, combien de jeunes sous la barre des 25 ans roulent réellement sur l’or – dépendant ou non ?

Quand on parle d’études sur la fidélité, je demeure toujours sceptique des résultats ; c’est-à-dire, si un infidèle peut mentir aussi facilement à sa conjointe ou son conjoint, alors mentir dans un questionnaire est probablement de seconde nature, non ?

Néanmoins, nous connaissons tous quelques couples – ou couples potentiels – qui devraient probablement faire attention.