JP du jour: Ariel Goldstein

Résumez en quelques mots votre travail: Mon travail en tant que copropriétaire/opérateur est de voir au succès général du bar, de m’assurer que la clientèle en retire une expérience unique, de m’entourer d’une équipe extraordinaire qui reflète notre désir de positionnement au cœur de la ville, et de maintenir notre image de marque.

Qu’est-ce qui vous a poussé à travailler pour cette compagnie? D’où est venue l’inspiration pour ce choix de carrière?

Le Vieux Montreal s’est rapidement développé en quartier résidentiel au cours des dernières années. La communauté a accueilli positivement le développement immobilier, mais ne s’est pas adaptée aux besoins quotidiens de ses habitants. Il est très difficile d’y trouver un endroit pour faire l’épicerie, d’acheter du pain frais, de trouver un boucher, un nettoyeur ou un resto abordable qui fait la livraison…etc.  J’ai rencontré mon associé/designer actuel, Zebulon Perron, et nous avons vu du même œil ce projet de construire un endroit  qui serait le bar du quartier, invitant et décontracté, pour les voisins et ceux qui travaillent dans le Vieux Montreal, afin de prendre un verre, discuter et danser.

Quelle est la meilleure partie de votre travail sur une base quotidienne? Quelle est la plus laborieuse? La meilleure partie de mon travail est de rentrer au boulot et d’y trouver une équipe que je respecte et qui travaille conjointement avec moi. C’est un très grand accomplissement pour moi de passer mon temps avec des gens qui me rendent fiers. Ce qu’il y a de plus difficile est le nombre d’heures investi et tout ce que ça implique pour rester compétitif dans une industrie aussi concurrentielle. 

Où vous voyez-vous dans 5 ans? D’ici 5 ans, j’aimerais avoir eu un plus grand impact sur le développement du Vieux Montreal pour sa communauté. Mes principaux intérêts personnels reposent sur les petites entreprises honnêtes qui sont à la base de toute société, tels le boucher, le pâtissier, le barbier etc.

À quoi ressemble le succès pour vous? C’est d’avoir ce que l’on veut, et de vouloir ce qui est bien.

Quel souvenir est le plus mémorable de votre carrière? J’ai travaillé fort dans tellement de domaines différents à ce stade-ci, tels plusieurs années en design graphique, publicité, relations publiques et aujourd’hui dans le domaine de l’hospitalité, qu’il en est difficile de non seulement en cerner le point saillant mais de m’identifier à une carrière spécifique. J’évolue dans l’industrie du bonheur et de la créativité, et chaque opportunité qui m’apporte un sentiment d’accomplissement, devient un souvenir mémorable.

 Avez-vous un conseil à donner aux autres jeunes professionnels?

Ne jamais lâcher et de toujours écouter attentivement son cœur. Seuls les fous ne changent pas d’idées. N’ayez pas peur de tout foutre à en l’air si ça ne fait pas votre affaire.

Supportez-vous un ou des organismes de bienfaisance? Si oui, lequel ou lesquels et pourquoi est-ce important pour vous? Je vais profiter de l’occasion pour sensibiliser les gens à la Fondation Open Pier, une organisation sans but lucratif, axée sur la sauvegarde des océans. La fondation Open Pier est le bénéficiaire des fonds amassés lors du festival Oysterfest, tenu annuellement au sein de la communauté du Vieux Montreal.

Qu’est-ce qui est «notable» pour vous? L’enjeu actuel pour la disparité des richesses et de la conscientisation face au capitalisme.

Décrivez votre retraite idéale: à quel âge pensez-vous la prendre et comment       envisagez-vous passer votre temps? Je refuse d’y penser. Je vais bosser jusqu’à ce que je tombe.

De quoi avez-vous le plus hâte à votre retraite? Cette simple pensée m’horrifie.

Blackberry, iPhone, Android, ou autres? iPhone.